domenica 26 giugno 2016

One take, one frame, one camera: Leica CL Hybrid Wide Tony Graffio

Is the Leica CL a real Leica? This is not a problem for me. I like Leica cameras, but I'm not a maniac of this brand, they are just a little bit too expensive for me, expecially in these days many people is looking for Leitz lens to mount them on the new digital Leicas. Years ago, I owned a very nice Leica M4 with a Summicron f 2, the results were stunning, but I was used to my Nikon F2 so, after a while, I sold the M4 thinking to break-up definitively my relationship with the german red dot. 
Not so much time ago, I would say 2 years, I bought an old Leicaflex SL, later another, and then an older Leicaflex, because the R series was not so wanted. Just in time, because since a few months also the Leicaflex and the R series lens began to be more appreciated and expensive...
Last march I went to the Castel San Giovanni second hand photographic market and when I found a Leica CL at 130 euros I decided to buy it also if the lightmeter was not working and there was not any lens on the camera body. 
Good move. The lightmeter problem was not so serious, the CL just needed to sobstitute an oxidized cable and very quickly became ready to take some pictures again. 
Then, the problem was: where to find a lens at a reasonable price? 
I was not in the mood to spend around 2'000 euros for a 21mm or any other original focal lenght so I understood I had not to watch on a Leitz product. I started to think at a few alternative options. I compared the Cosina/Voigtlander to the Zeiss and other lens with an M mount and I realized that Nikon wide angles could be not worse than those makes, and not even slower.
I started to look after lens adapter and I decided to find something that could allow me to mount a Nikon on my Leica/Minolta CL.

This Hybrid Camera is a Leica/Minolta rangefinder camera Leica M Mount with a Nikkor AIS mm 20 f 2,8, a Cambo Wide 650 Viewfinder and a no brand lens hood


I know it is a unusual choice, everybody would like to take advantage of the Leitz optical quality, but I wanted to put together a small light camera with what I already had. I had only to look for the right adapter, I already owned all the rest of the gear. Of course, I could mount every kind of Nikon lens on my solution, but not having the possibilty to focus precisely meant to be forced to mount a very wide lens on the CL. The good new is that the compact Leica/Minolta has an internal cell that enables the TTL metering system to work also with a lens adapter and a manual diaphragm lens, like the Nikon AIS.

 The Bovisa old gasometer photographed with my Hybrid solution. Fujifilm Fujicolor 200 E.I. 1/500 sec. f 11


The entrance in the AEM area where rise the old gasometers is forbidden to the public. So, I guess, I introduced myself illegally in this place to document what happened, what kind of works were made and what is the actual situation. 
I needed to have my hands free to cut the wild vegetation and to have a small and light camera with me, in the case I had to runaway quickly.
Camera was already mounted with the adapter and the 20mm in a small bag. In another pocket of the bag I kept the lens hood and the Cambo viewfinder. To take the pictures I had to take off the lens cap, mount the lens hood, mount the  cambo wide angle viewfinder, focus at a quite closed aperture, expose the scene with the internal meter, compose the image and shoot the picture.

Leicaist Nik-L/M lens adapter


I don't like anymore buiyng online on the web, so I searched a shop in Milan where to find any make of lens adapter.
Nobody had it, so I went by my trusted chinese bazaar to explain what I needed.

 Federica, more than a chinese seller, a property master


Federica already had been able to find for me an adapter in China for a Pentax Q to any D mount (8 mm cine cameras) lens, so I asked again to her to solve my problem. I've been lucky because she already had to make a journey to Shanghai and she looked for it directly in her hometown. 
A couple of weeks later she came back with my adapter, 100% Made in China. 
Thanks Federica and thanks to the industrious wise chinese people that build in their old and big country what we lazy italian people don't want to make anymore. I payed the Leicaist adapter 43 euros.

Tony Graffio's Leica CL Wide Hybrid, a Nippo-German-Dutch- Chinese camera.



martedì 21 giugno 2016

Caméras vielles et glorieuses: la Pathé Baby 9,5 mm

Le cinématographe dans toutes les familles

Introduit en 1921 comme un format cinématographique économique pour voir des films commerciales à la maison, le Pathé Baby, l'année suivante, devient aussi une pellicule pour prendre des scènes familieres, ou bien des souvenirs d'amateurs.
Ses caracteristics sont une largeur de 9,5mm et simples trous d'entraînement situez au milieu de la pellicule, entre les cadres.
Si d'une part la perforation centrale permet de façon très intelligente de tirer la meilleure partie du cadre, de l'autre est aussi la principale limite de ce format. Malheureusement, le centre du cadre est toujours sujet aux rayures en raison du plus petit problème de mâchoire traînant si on utilisent de projecteurs de mauvaise qualité.

Le format 9,5 mm utilisait une seule perforation centrale entre chaque paire d'images permettant d'avoir plus d'espaces sur le film pour le cadre impressioné.
(Courtoisie Matteo Ricchetti)

Comparaison de quatre formats cinématographiques: 16mm; 9,5mm, Super 8 et 8mm.

Le 9,5 mm est né en France dans l'Établissement Pathé de Joinville, Paris. Ce format a eu une bonne diffusion en France, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis, mais il n'a jamais obtenu de grands succès en Italie, bien que certains types de films sont encore disponibles (chez Colour City en France). Les rares utilisateurs de ce type de film ne sont que peu d'amateurs. Il y a des clubs en France, en Espagne, en Angleterre et même dans les États-Unis. Au moment de sa propagation, et jusqu'au début des années trente, ce type de film a été souvent utilisé comme un format pour des projections dans des lieux privés ou dans des clubs. Nombreux films célèbres ont été réimprimés dans ce format.
Le système de projection incorporait un moyen pour sauver des mètres de pellicule pour le parties non mobiles comme les titres. Une encoche dans le film était reconnue par le projecteur qui savait alors projeter la seconde trame après 10 secondes. Par cette méthode, 10 secondes de temps d'écran est disponible pour la première image du film, plutôt que les 140 cadres nécessaires si le film a été projeté à la vitesse normale. Le même principe a été utilisé par le système «Agfa Family», une caméra Super 8 et le projecteur en 1981, mais pour fournir des images plutôt que des titres.

 Pour raisons de sécurité, Pathé Baby 9,5mm utilisait film de sécurité avec une base d'acétate de cellulose, à difference du 35mm qui était fabriqué en nitrate de cellulose.
(Courtoisie Matteo Ricchetti)

L'interieur d'une caméra Pathé Baby.
(Courtoisie Matteo Ricchetti)

Le couloir du film.
(Courtoisie Matteo Ricchetti)

Raccomandazioni importanti (reinsegnements importants).
(Courtoisie Matteo Ricchetti)

Cette caméra et beaucoup de photos dans ce service de "Ortodossia Fotografica" ont été fournies par Matteo Ricchetti qui a construi un formidable télécinéma multiformat (voir la page en italien sur "Frammenti di Cultura").

Une autre camérà Pathé Baby. Cette fois mise à disposition par Felice Quaquarella et son Musée Privé du Cinéma Amateur.

Cette Pathé Baby est vraiment un bébé. (Courtoisie F.Q.)

Après la guerre Les Établissements Continsouza s'établissent in
403 rue des Pyrénées à Paris, mais Continsouza décide d'acheter
le site de l'usine de La Marque à Tulle, pour y produire des appareils
de cinéma Pathé, des machines à écrire Contin ainsi que des pièces
de bicyclette. A l'Usine de La Marque seront produit des systèmes
Pathé Baby au format de 9,5mm.
Les projecteurs Pathé Baby seront mis sur le marché à Noël 1922.
Ce site sera productif jusqu'en 1925,
Continsouza revendra les bâtiments en 1927.
(Courtoisie F.Q.)

Le livret d'istruction de la caméra Pathé Baby en langue italienne.
(Courtoisie F.Q.)

Une rare coupeuse pour le 9,5mm 
(Courtoisie Felice Quacquarella).

Informations recueillies sur le Web et grâce aux collectionneurs indiqués dans cette page: M.R. et F.Q.

lunedì 13 giugno 2016

Corinne Héraud, le pelliculage à jet d'encre et ses séries artistiques

Corinne Héraud est née en France, dans un petite ville près de Lyon en 1971. Elle a d'abord travaillé dans des univers éloignés de la photographie (attachée de presse dans une agence de marketing et monitrice d'équitation) et a commencé a photographer à 30 ans avec une des prèmieres reflex numérique: la Fuji S1 Pro. Avec cette camera Corinne apprende les bases de la technique (vitesses, diafragmes, profondeur de champ) et tout ce qu'il faut savoir pour la prise de vues. Parallèlement graâce à un ami qui lui offre un viel agrandisseur 24X36 elle s'initie aussi à la photo argéntique. Elle découvre ensuite le travail à la chambre 4x5 et se passionne pour le pelliculage de Polaroid.
Aujourd'hui Corinne mélange du numérique avec du Polaroid et ne s'interdit aucune technique. L'idée qui la guide dans sa démarche artistique est la grande richesse des possibilités d'expression creative offertes par la photographie.
Corinne a acheté et stocké beaucoup de films Polaroid pour son usage personnelle.
Sa technique de pelliculage à jet d'encre est unique. J'ai réncontré cette artiste en avril 2016 au MIA Photo Fair de Milan. TG
Tony Graffio: Bonjour Corinne, pouvez vous dire quelque chose de vous et de votre experience professionnelle?

Corinne Héraud: D'accord. En termes d'experience professionnelle je suis autodidacte, je n'ai aucune formation artistique et maintenant cela fait une dizaine d'année que je travaille avec la photographie. Il y a duex choses qui sont très important dans ma façon de travailler. Premièrement j'utilise des procedés alternatifs avec l'idée de produire une photographie dans laquelle il se passe des choses, des accidents. Pour cela je peux travailler à partir de photographies numériques ou de Polaroïd périmés mais je mets toujours en œuvre une technique aléatoire pour le «tirage». Par exemple, sur la série des "Auras", la base est un mélange de numérique et de Polaroïd et j'ai réalisé les «tirages» avec des transferts de pigments sur du papier aquarelle. Le principe est d'apporter une touche manuelle sur chaque tirage de façon à ce que chaque image devienne une œuvre unique. C'est une chose primordiale dans ma démarche d'artiste. 

La seconde chose importante est que je travaille à partir de portraits pris sur l'écran de ma télévision. Je m'intéresse aux figurants des talks-shows, les personnes qui sont derrière les invités ou les présentateurs, les anonymes qui servent de tapisserie vivante pour animer le background. Il m'arrive de travailler avec des sujets masculins, mais il est vrai que je me concentre beaucoup sur les femmes. Ce qui m'intéresse dans cette démarche c'est de travailler sur cette espèce d'ambiguïté entre une image télévisée qui n'a pas beaucoup de sens, qui est vouée à disparaître et l'œuvre finale sur laquelle je passe beaucoup de temps avec mes procédés manuels. Je prends un plaisir fou à «anoblir» ces portraits satellisés au sens propre du terme. Lentement, avec patience je redonne une certaine éternité à ces images qui, à la base, ne sont vouées à rien.


MIA Fair
Corinne Héraud et sa prèmiere série de photos: Auras

TG: Quelles sont le duex séries que vous présentez ici à Milan?

CH: La première s'appelle les "Icônes cathodiques". C'est une série en noir et blanc qui marque vraiment le début de ce travail avec les portraits télévisuels. C'est une série que j'ai débutée en 2009, il y donc déjà quelques années. J'ai employé une technique que j'appelle le pelliculage jet d'encre, c'est à dire que je réalise un tirage que je trempe dans un solvant de façon à décoller l'émulsion du papier que je replace ensuite sur un autre support. C'est inspiré de ce que l'on faisait avec la Polaroid parce que dans un premier temps, j'ai beaucoup travaillé avec les Polaroids et notamment avec les pelliculages que j'adorai. C'est d'ailleurs grâce aux Polaroids que je suis venue à la photographie plasticienne et artistique. Lorsque Polaroid a cessé de produire, je me suis mise en quête de procédés qui pourraient me permettre de retrouver cette technique. Depuis je suis sans cesse en train de chercher des idées, des techniques et des medium nouveaux.

TG: Il a fallu faire beaucoup d'experimentations?

CH: Eh oui, absolument. Ma technique ne fonctionne qu'avec un seul papier et pour le trouver j'en ai essayé 30 ou 40 différents ! C'était un gros investissement et, enfin, j'ai trouvé ce papier qui me permet de le faire, voilà ! Ça été un grand bonheur pour moi parce que j'ai retrouvé ce plaisir de décoller l'émulsion, comme autrefois avec les Polaroids. En plus, le résultat est très aléatoire avec des effets de craquelures liés au temps de séchage, à l'humidité et à la chaleur au moment du tirage.

TG: Après il faut coller l'émulsion sur un autre papier?

CH: Avec le solvant j'obtiens une espèce de peau est très fine, très fragile que je récupère sur un papier japonais. C'est au moment du séchage que les rétractations, les plis et les craquelures apparaissent. Ensuite, je colle ce papier japonais sur un autre support rigide. Pour les Icônes Cathodiques je les colle sur du bois.

TG: Très interessant. Vous partez d'un negative?

CH: Non, a la base c'est un photo numerique de mon écran de télé prise avec un appareil qui n'a pas beaucou d'intérêt, quasi bas de gamme. Je m'interesse qu'à saisir grosso modo un visage, une silhouette, un peu de lumière, beaucoup de noirs et blancs, du flou pour créer quelque chose qui soit quasi universel. Je veux rester en <surface>. Ensuite, je fais un gros travail sur cette photographie brute pour amener les visage dans mon univers.

TG: Quel genre de tirage vous réalisez?

CH: Je fais un tirage noir et blanc avec une imprimante grand format à jet d'encre sur mon papier spécial qu'ensuite je trempe dans le solvent. C'est ce fameux papier qui a la particularité d'avoir l'emulsion que se décolle dans le solvent.

TG: Savez vous s'il y a quelcun d'autre qui pratique cette technique?

CH: Sincerement, je crois pas. En tout cas, je n'ai jamais croisé qualcun qui pratiquait cette technique, mais ce n'est pas un situation très confortable car je suis tributaire d'un papiers qui n'est pas fabriqué pour cette usage artistique et le moindre changement dans l'émulsion (Ce que m'est déjà arrivé chez mon fornisseur) peux avoir un énorme impact sur le resultat voire même rendre impossible ma technique. Et comme je suis la seule à l'utiliser avec cette fonction-là, je suis un peu prisonniére. Mais si un jourcela ne fonctionne plus, alors, ce ne sera pas très grave car je me remettrai à cercher autre chose!


TG: L'image obtenu dans cette façon est bien stable dans le temps?

CH: Oui, absolument. Mes tirages sont realisées avec des imprimantes professionnelle Epson et des encres pigmentaires, exactement comme celles utilisées puor le tirage vendus de façon générale sur le marché de l'art. De plus, j'ajoute En plus, j'ajoute de l'acrylique et des vernis. Mes tirage sont donc très protegées du temps qui passe et des UV.



A gauche les Icônes Cathodiques de Corinne Héraud

TG: Et pour les "Auras", comment vous  réalisez la couleur?

CH: Pour les Auras je travaille la couleur avec Photoshop, c'est donc un traitement numérique. Techniquement il s'agit d'un tirage dont je trasfère les pigments sur un autre support, en l'occurrence du papier aquarelle. Avec ce procédé assez aléatoir aussi il peut avoir de <défauts> et c'est ce qui m'interesse a y beaucoup d'imperfections et c'est pour ça que m'interesse. Ce n'est pas un tirage qui sort diréctemente d'une imprimante et les relatives imperfections qu'on obtient partecipent à la vie des visages qui sont proposés.


TG: Est-ce que la couleur est la seule difference entre les deux séries? Ou même les soujets?

CH: C'est surtout le temps qui est passé depuis 2009. Cela correspond à une évolution personnelle avec le besoin qui s'est fait sentir de travailler avec la couler. J'ai beaucoup tâtonné pour trouver la façon de la faire intervenir dans mon travail mais aujourd'hui je le révendique enfin! Les Auras ne sont pas forcément plus <légérs> que les Icônes Cathodiques, mais Ia couleur est là!




Tous les droits sont réservé

   

domenica 12 giugno 2016

Carline poses for Orpho

If you love visual arts and culture you know "Frammenti di Cultura", Tony Graffio's information website in italian language. If you read Orpho, Ortodoxia Photographica, the international website about photography and cinematography, you already know in these pages you can find news, reportages, curiosities, interviews, reviews of old cameras, tests  and rare images. 
Only for the real lovers of films, ancient technics and insiders.

Ortodossia Fotografica shopper and Carline the most beautiful and sexy model in the world
Wonderful Carline shows the "Ortodossia Fotografica" shopper, a gadget that Tony Graffio gives for free to the friends who will find him in Milan.

Carline is a brazilian model who loves Tony Graffio's T shirts, shoppers and gadgets and is very happy to pose in this old abandoned silver workshop referred to an old "Frammenti di Cultura" post.